mardi, avril 27, 2004

Rôle des TIC en éducation

 Aide le développement de l’identité de l’élève.
 Permet l’équilibre entre l’école et la culture.
 Permet de communiquer.
 Permet de travailler avec les autres (avec d’autres écoles).
 Permet le partenariat entre l’élève et le professeur.
 Contribue à l’acquisition de capacités d’ordre cognitif, affectif et social.
 Motive les enfants dans leur apprentissage (suscite l’intérêt).
 Permet de s’ouvrir sur le monde extérieur.
 Permet de se donner une vision et des valeurs à respecter.
 Permet l’acquisition de stratégies d’apprentissages efficaces.
 Permet l’utilisation des logiciels en tant qu’aides dans les différentes matières scolaires.

Références

Dufoyer, J-P. (1988). Informatique, éducation et psychologie de l’enfant. Paris : Presses universitaires de France.

Lefebvre, J-M. (1984). Guide pratique de l’enseignement assisté par ordinateur. Paris : Cédic/Nathan.

Ministère de l’éducation du Québec. (1988). J’apprends avec l’ordinateur dans les écoles du Québec. Québec : Ministère de l’éducation.


jeudi, avril 22, 2004

Musique en Nous !

Musique en Nous, qui se déroule à Saint-André-Avelin dans la Petite Nation (Québec), reçoit de très bons artistes cette année....Achetez vos billets !

- Vincent Vallières
- Daniel Bélanger
- H’SAO
- Capitaine Révolte
- Tomás Jensen et les Faux-monnayeurs
- Théodore Fontaine
- Ariane Moffatt
- Stefie Shock
- Brunch Musical (The Creaking Tree String Quartet)




mardi, avril 20, 2004

Le gouvernement du Québec a créé en 1942 le Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec. Sous l'égide du ministère de la Culture et des Communications, le réseau est formé de 7 conservatoires de musique et de 2 conservatoires d'art dramatique dans la province du Québec.


lundi, avril 19, 2004

Djembé

J'ai eu l'occasion d'assister à une formation de djembé avec le professionnel Michael Markus. J'ai appris l'histoire des rythmes et de la dance africaine, les techniques de base (bass/tone/slap) et deux rythmes africains traditionnels : le "coucou" et le "soleh"...

Michael Markus


lundi, avril 05, 2004

Pour ou contre l'entrée de la publicité comme source de financement des écoles ?

Je trouve que la publicité n’est pas compatible avec les objectifs pédagogiques de l’école. L’éducation a comme objectif de rendre autonome et libre.
Selon Laurent Laplante (2000) « la publicité, subtile ou pas, agressante ou non, aura toujours comme finalité d’imposer ses choix et donc de limiter la liberté. Une école censément vouée à l’apprentissage de la liberté et de l’autonomie se tire dans le pied quand elle accueille sous sont toit des forces qui affectionnent l’embrigadement et la consommation plus que l’indépendance et l’esprit critique. »

Aussi, il est intéressant de se demander quel sera le pouvoir des grandes entreprises sur l’école lorsqu’elles seront bien installées dans nos salles de classes. Parce qu’il y a une réelle intrusion des grandes entreprises dans nos écoles. En effet, depuis octobre 1999 (d’après la Loi sur l’instruction publique), on restreint la participation des grandes entreprises à l’appui financier ou matérielle à l’école sans tentation à l’achat des produits de la compagnie. Il y a lieu de se demander si les enseignants et les parents ont été soigneusement informés pour permettre certaines campagnes plutôt comprometteuses.

Par exemple, que penser du programme Des étiquettes pour l’éducation lancée par Campbell Canada où les enfants de certaines écoles inscrites devaient rapporter des étiquettes provenant des conserves de soupes ou des boîtes de certains craquelins ou de certaines boissons en échange de « l’équipement éducatif et sportif de valeur ». Il est évident que l’entourage des enfants se retrouvaient donc à acheter Campbell pour permettre à leur enfant d’apprendre avec de l’équipement, on suppose, de qualité. Ici, on est plutôt en présence d’une campagne qui va à l’encontre de la Loi sur l’instruction publique. Et la présence des grandes entreprises comme financement à l’école ne serait pas en train de former des inégalités monétaires et matérielles entre les écoles qui acceptent cette intrusion du privé entre leurs murs et celles qui la refusent. Et d’autant plus qu’avec cette intrusion, on a certes la possibilité de posséder du nouveau matériel pédagogique presque tous les ans mais d’un autre côté, ne perd-on pas un des buts primordiaux de l’école, soit celui de former des citoyens critiques et consciencieux.

Il est certain que les supports qu’offrent les grandes entreprises sont alléchants, d’autant plus que l’État, avec ses coupures et son aide parfois restreinte, incite à se tourner vers le privé. Mais, cette intrusion du privé au public est pour moi dangereuse d’autant plus que malgré la Loi sur l’instruction publique qui est formulée en matière de publicité, on se retrouve avec des problèmes « à la Campbell ». Il est temps que l’État réinvestisse dans les écoles car, on se dirige, d’après moi, dans une pente drôlement glacée et dangereuse.

Étiquettes pour l'éducation


dimanche, avril 04, 2004

L'éducation au multiculturalisme

Une des missions de l’école québécoise est celle de socialiser pour mieux apprendre à vivre ensemble. Étant donné que la société d’aujourd’hui est pluraliste, la Réforme veut que les enseignants et les enseignantes contribuent à l’apprentissage du vivre-ensemble et au développement d’un sentiment d’appartenance à la collectivité dans le but de prévenir les risques d’exclusion à l’intérieur et à l’extérieur de l’école.

Le multiculturalisme est un phénomène d’actualité et il touche tant l’enseignante que les enfants. En ce qui concerne l’enseignante, elle doit se sensibiliser au multiculturalisme. Par le fait même, cela permettrait une meilleure intégration des enfants, une ouverture aux différences ainsi qu’aux différentes façons de gérer sa classe et une amélioration de ses connaissances quant aux façons d’enseigner et d’intervenir efficacement. Pour ce qui est des enfants, ils sont de nature très curieux vis à vis les différences. Ils ont besoin de poser de nombreuses questions pour connaître cette réalité. Alors, aborder ce thème dès le préscolaire, de façon informative, ludique et permettant la participation de tous, permettrait de répondre à ce besoin et d’éviter des problèmes éventuels résultant d’une méconnaissance des différences. Enfin, le multiculturalisme permet aux enfants de forger graduellement leurs valeurs personnelles et de mettre en pratique celle véhiculée par la société multiculturelle (le respect, l’acceptation, etc.). C’est une bonne façon de rendre l’élève responsable du climat en classe et à l’école.

Il existe plusieurs façons d’aborder le multiculturalisme dans les classes. Par exemple, les discussions de groupe sont efficaces pour gérer un problème ou pour intégrer le sujet. Elles permettent aux enfants de donner leur opinion (exercer son jugement critique, communiquer de façon appropriée). Par ailleurs, j’ai trouvé deux sources de référence qui pourraient aider l’enseignante à orienter les discussions et en faciliter le transfert. D’une part, le guide à l’intention des enseignant(e)s1 propose des activités qui visent à stimuler le développement cognitif et affectif des enfants. Elles sont très bien adaptables aux besoins du programme et des enfants. D’autre part, vivre ensemble notre avenir 2 est un outil pédagogique qui contribue à une meilleure compréhension du multiculturalisme chez les enfants de tous les âges.

Toutefois, ce n’est pas la seule méthode qui existe. Les vidéos, les livres d’histoire, les recherches, les personnes ressources, les nouvelles technologies sont autant de moyens qui rendent le sujet fort intéressant pour les enfants. Voici quelques exemples :

La télévision
Elle représente un choix judicieux et il revient à l’enseignante de choisir des supports pertinents à l’apprentissage. Dans le domaine de l’éducation au multiculturalisme, il se fait de très beaux documentaires, pertinents, enrichissants et éducatifs. L’enseignante dispose donc de multiples ressources. Par exemple, elle pourrait faire visionner aux enfants un des films de l’ONF de la collection Droit au cœur : Voir le monde3 qui s’adresse aux enfants de 5 à 8 ans. Ce très court métrage a gagné plusieurs prix, et sa brièveté et sa qualité de présentation en fait une excellente amorce pour introduire le sujet du multiculturalisme avec les enfants.

Le livre
J’ai trouvé deux excellents livres portant sur le multiculturalisme et qui peuvent intéresser les enfants. Il s’agit Des enfants comme moi (1996)4 de Kindersley Anabel et Kindersley Barnabas, Éditions Gallimard ainsi que Le petit citoyen (1994)5 de Perdrizet Marie-Pierre, Éditions Casterman. Ce sont de très beaux livres qui traitent des ressemblances entre les enfants du monde et de certaines valeurs comme « vivre ensemble » et « citoyens du monde ». Avec ces livres, les enfants peuvent découvrir où habitent les enfants des différents pays, les us et coutumes de leur communauté. Ils sont amenés à développer aussi un sentiment d’appartenance au village mondial. Ces albums sont utiles pour introduire le multiculturalisme comme pour l’approfondir. Par exemple, l’enseignante pourrait les déposer dans un endroit accessible à la libre consultation pour que les enfants explorent ce qui les intéresse le plus et ce qui répond à leurs besoins. Ainsi, ces livres permettront à l’enfant d’ouvrir son esprit et son cœur, d’être curieux de l’autre tout en s’amusant à lire, à feuilleter et à regarder les illustrations.

Les sites Internet
Au point de vue du multiculturalisme, Internet permet à l’enfant de devenir réellement citoyen du monde par la possibilité de connaître de multiples informations ou même de clavarder (« chatter »), avec un large éventail de cultures différentes. En plus, l’enfant peut entrer littéralement dans des mondes merveilleux où il rêvera de voyager, de partager, d’aider et de connaître davantage les autres enfants qui habitent un peu partout sur la Terre. Par exemple, l’enseignante peut guider les jeunes sur le site de l’Unicef6 qui comprend des forums, des contes, des reportages et des jeux.


Bibliographie
1 Multiculturalisme et Citoyenneté Canada. (1993). Guide à l’intention des enseignant(e)s. Association multiculturelle de l’Ontario.

2 Équipe de travail du comité régional en intervention antiraciste (CRIA). (1992) Vivre ensemble notre avenir. Cahier d’activités pour prévenir et combattre le racisme. Montréal : CÉICI., 71 pages.

3 L’Office Nationale du Film du Canada. (1992). Voir le monde. [Vidéocassette vhs]. Agence canadienne de développement international.

4 Kindersley, B. & A. (1995). Des enfants comme moi. Paris : Gallimard Jeunesse en association avec l’Unicef.

5 Perdrizet, Marie-Pierre. (1994). Le petit citoyen. Paris : Éditions Casterman.

6


Ah les critiques!

Les « critiques » rédigent leur opinion sur une variété de sujets et utilisent Internet, les journaux, la radio ou la télévision pour nous la communiquer. Toutefois, les goûts ne sont pas à discuter et c'est pourquoi « c'est avec un œil critique qu'il faut lire les critiques. »

À chaque jour, nous consultons les sites Internet, les journaux, écoutons la radio et regardons la télévision pour nous renseigner sur l'actualité et les événements qui se déroulent chez nous et ailleurs. Les commentaires des « critiques » ouvrent une fenêtre sur l'actualité politique, sociale et culturelle. Des informations de toutes sortes circulent partout dans le monde et cette prolifération d'informations favorise grandement la propagation des idées et des cultures. Les « critiques » partagent leurs expériences et leurs connaissances avec le public, et leur opinion, plus souvent qu'autrement, s'avère assez juste. Mais si vous voulez tirer des conclusions de qualité, il est important de consulter un éventail diversifié de médias. Vous aurez ainsi une perspective plus juste sur le sujet et si l'occasion se présente, vous pourrez exprimer des opinions réfléchies.

Avant d'aller voir un spectacle, une grande majorité de gens lisent la rubrique « Arts et spectacles » pour connaître ce que les experts en ont pensé. Combien souvent avez-vous changé d'idée et décidé de ne pas aller voir un film ou entendre un artiste après avoir lu une mauvaise critique? Il est important de réaliser que ce qui plaît à un ne plaît pas nécessairement à l'autre. La diversité et la créativité des artistes peuvent, dans certains cas, ne pas impressionner les « critiques » qui eux en ont vu bien d'autres. Mais cela ne veut pas dire que vous ne serez pas impressionné par les talents de ces artistes. Les critiques jouent un rôle important dans la communication d'informations sur le monde artistique, mais ne reflètent pas toujours l'opinion du public en général. Un film qu’ils jugent médiocre va peut-être vous émouvoir et vous surprendre.

Également, tout le monde sait que les animateurs d'émissions-débat et de tribunes téléphoniques émettent des critiques, afin de provoquer une réaction chez les auditeurs. Il est important de noter qu'il s'agit ici tout simplement d'un moyen pour augmenter les cotes d'écoute. L'animateur formule des opinions et des critiques qui sont parfois à un cheveu d'être fausses. Combien souvent avez-vous fait référence à quelque chose entendu à la radio pour réaliser que la version de l'animateur n'était pas vraiment juste ou complète?

Les gens écoutent les nouvelles pour s’assurer d’avoir l’heure juste sur l’actualité, les adolescents découvrent les vedettes de l’heure et les enfants assimilent comme des éponges des connaissances variées par le biais des différentes émissions produites pour leur consommation. Encore ici, les créateurs d’émissions d’actualité, même s’ils se disent impartiaux, sont souvent biaisés dans l’information qu’ils transmettent au grand public.

Enfin, les « critiques » travaillent pour nous informer et nous divertir. En tant que personne intelligente et bien informée, vous savez ce que vous aimez et ce qui vous plaît. Les « critiques » expriment des opinions variées sur une multitude de sujets mais vous avez toujours le dernier mot.


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