Brève réalité

Aujourd'hui j'ai envie de vous faire part d'une brève réalité que j'affronte toutes les semaines : celle des enfants en difficulté de comportement.

Ce matin, vers la fin de la première période, un élève a lancé son coffre à crayons sur le ventilateur pour faire rire les autres. J'ai tout de suite intervenue et lui ai demandé de se rendre au local du TES qui est situé à côté de ma classe. Cette niaiserie aurait pu blaisser quelqu'un !!J'ai tendu le bras pour lui dire de venir et m'a répondu : "touche moé pas toé". Ce scénario = manquement majeur.

Ce matin encore, un élève de la deuxième période cette fois-ci, a sacré ("colis") puisqu'une jeune fillette en tirant sa chaise a frôlé sa jambe. Je me suis approché du garçon et lui ai demandé de s'excuser. Il n'a pas voulu le faire. Un autre élève s'en ai mêlé et il lui a lancé : "ta yeule". Et ce n'est pas fini. Le jeune rottait et riait fort. La TES est venue le chercher.

Dans l'après-midi, un parent, d'un autre élève que j'avais sorti du cours la semaine passée pour excitation intense et axagérée, s'est rendu à l'école pour discussion. Il s'est montré très coopératif à ma grande surprise. Je m'attendais à un parent plaignant avec une brique et un fanal puisque celui-ci m'avait écrit une lettre disant que j'aurais dû rester à la maison cette journée-là à cause de mon "impatience"en plus de me menacer qu'il ferait une plainte à la commission scolaire...

Bref, nous sommes en moyens de pression entre autre pour les élèves EHDAA (difficulté de comportement et/ou d'apprentissage). Nous voulons avoir plus de ressources. Est-ce que vous comprenez ? En tout cas, le gouvernement ne comprend pas. Il désire couper les services des orthopédagogues, des techniciennes en éducation spécialisée, des travailleurs sociaux, etc. C'est aberrant ! Je ferai un autre blogue sur nos moyens de pression et la réalité qui se fait dans les écoles.