mercredi, mars 16, 2005

Les enseignants multiplient les moyens de pression

Les 80 000 enseignants du primaire et du secondaire au Québec poursuivent leurs moyens de pression déclenchés le 21 février dernier.

Ils veulent ainsi forcer les commissions scolaires à accélérer les discussions en vue du renouvellement de leur convention collective, échue depuis juin 2003.

Les enseignants tiendront bientôt une journée silencieuse ou tapageuse. Vêtus de noir, ils bouderont la direction de leur établissement ou, au contraire, lui feront part de leurs préoccupations professionnelles, avec une volubilité hors du commun.

Ils prévoient aussi renouveler l'opération « Facteur malade », qui consiste à refuser de transmettre à leurs élèves les communications de la direction destinées aux parents.

D'ici au 8 avril prochain, cette série d'actions sera également marquée par des congés de devoirs, des périodes de cours réduites ou des récréations prolongées.

La mobilisation pourrait aller jusqu'au déclenchement d'une grève d'une journée, à la fin du mois d'avril, et à la tenue d'une journée nationale de manifestation, au début du mois de mai.
Si les enseignants n'obtiennent pas ce qu'ils veulent, ils promettent de revenir à la charge avec une nouvelle série d'actions qui marquera la rentrée scolaire de l'automne.

La Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE)