mardi, juin 29, 2004

Promenade à Toronto

En fin de semaine, je suis allée m’évader quelque peu à Toronto. J’ai hébergé chez la cousine à mon copain…une maison en plein centre-ville. Très mignon. Avec 3 étages à la Paris ! J’ai visité le quartier, les boutiques de la rue Queen, fait un tour de tram-way, visité le Zoo de Toronto et visionné un excellent film de Tom Hanks, « The Terminal ».

Prochaine destination vacances : Le chalet…à pleine campagne du lac Mill !


vendredi, juin 25, 2004

ROSE BONBON

Vous attendez en ligne au supermarché pour payer vos emplettes de la semaine. Une vieille dame et son humble mari prennent leur temps pour déposer leurs articles sur le tapis roulant et de compter et recompter leurs cents pour payer la caissière. Oups…ils oubliaient leurs coupons-rabais.

- Ce coupon rabais est passé date monsieur.
- Je l’ai découpé ce matin ma petite dame. Il ne peut pas être passé date.

Pendant ce temps, vous regardez ailleurs pour ne pas croiser leur regard et vous vous tournez vers l’étagère des magazines.

Derrière vous, deux adultes et un enfant ainsi qu’un gros panier d’épicerie vous colle le dos. Vous vous sentez coincé…Tiens, pour vous distraire, vous prenez un magazine. Vous faites semblant de le lire puisque vos oreilles tendent vers la conversation de la famille arrière…Voici ce qu’il se dit :

- Mama ? …Ma-ma ? …Maaaa - maaaa !
- Oui mon petit lapin adoré ?
- Est-ce que tu peux m’acheter un bonbon ?
- Lequel tu veux ?
- Le bonbon rose…celui-là. Regarde.

La mère est en pleine discussion avec son copain et ne semble pas l’écouter.

- Mama ?... Ma-ma ?... Maaaa-maaaa ! Regarde! C’est lui que je veux.
- Non mon cœur, on va souper bientôt.
- Pourquoi ? J’ai faim.
- Mon petit poussin…tu as déjà choisi un tas de choses dans le panier.

Et oui, comme de fait, vous vous tournez et contemplez le panier. Vous constatez qu’il y a de quoi nourrir une porcherie : des Fruits Loops, des Goglus, de la racinette, des croustilles, des Tubes, des Minigo, des dîners congelés et des Mr. Freeze.

L’enfant poursuit de plus belle :

- Je l’veux le bonbon rose mama.

La mère ne semble pas porter attention à son enfant et continue sa discussion.

Tout d’un coup, l’enfant se met à pleurer.

- Aye. C’est assez. Arrête de pleurer comme un bébé.

L’enfant fait à sa tête :

- Je veux le bonbon. Je veux le bonbon.

Pendant ce temps, vous vous demandez si vous devriez acheter le magazine. Tout de même, vous trouvez les articles et les pubs pas mal intéressants…bof, vous en avez une tonne à la maison. Pas besoin.

En levant les yeux, les personnes âgées avaient quitté l’allée. Vous déposez enfin vos articles et vous entamez une courte discussion avec la caissière :

- Bonjour
- Avez-vous trouvé tout ce dont vous avez besoin ?
- Oui merci. Grosse journée aujourd’hui ?
- Pas moyen de leur expliquer quoi que ce soit aux personnes âgées. Surtout à ce vieux monsieur Tanguay.
- En ce qui concerne les coupons ?
- Ouin. J’ai fini par les céder. Ça aurait pris beaucoup trop de temps d’appeler le supérieur. Ça va être tout ?
- Oui
- Alors ça vous fait 45.10 $
- Au revoir
- Passez une belle journée

Pendant que vous emballez vos articles dans les sacs, vous constatez que l’enfant est en train de vous regardez en mâchant son gros bonbon juteux et…que vous avez acheté le magazine.


mardi, juin 22, 2004

Augmentation de la réussite scolaire des élèves québécois

Statistiques Canada rapporte que le taux de réussite des élèves canadiens au secondaire a grimpé de 18% dans la dernière décennie.

Le Québec est l’une des provinces ou le succès scolaire a connu la plus forte croissance ! En 1990-1991, seulement 64,4% des jeunes québécois âgés de 15 à 20 ans obtenaient un diplôme d’études secondaires ; dix ans plus tard, 82,9% d’entre eux avaient terminé leur secondaire avec succès.

Dans l’ensemble des provinces canadiennes, le Québec se classe deuxième, devancé seulement par l’Ile-du-Prince-Édouard. Le personnel de l’éducation, la FSE et la CSQ peuvent se réjouir de ce succès qui vient couronner dix années d’efforts intensifs pour atteindre cet objectif.

Tiré du bulletin de la FSE numéro 68, Mai-Juin 2004


dimanche, juin 20, 2004

Images cocasses


samedi, juin 19, 2004

La fin de l’année !

Je termine mon contrat d’enseignante de musique le 23 juin. Cette année, c’était ma première année d’enseignement. J’ai adoré ! J’ai eu l’occasion d’enseigner la musique à des élèves de 5 à 12 ans ainsi qu’à des autistes et de former deux chorales. Maintenant, il ne me reste que 3 jours d’école. 3 jours pour faire mes adieux aux enseignantes et aux enfants avec qui j’ai travaillé. L’année prochaine, je ne sais pas dans quelle école je vais me retrouver, puisque j’ai demandé un changement de champ. Je ne veux plus enseigner que la musique…mais bien avoir ma classe, mes élèves, mes projets. Tout ce qui me reste à faire c’est de remplir le formulaire d’assurance-emploi, de prendre 2 mois de vacances cet été et attendre la fin du mois d’août pour les entrevues…

Bonne vacances !


mercredi, juin 16, 2004

Une fellation pour « faire partie de la gang »

Le quotidien Le Droit à publié un article à propos d’un phénomène de plus en plus répandu dans les écoles : celui du sexe oral comme moyen d’autodéfense ou d’acceptation.

Les jeunes filles s’adonnent à cette pratique pour « contenter » un garçon qui les harcèle pour une relation sexuelle complète, ou encore pour « faire partie de la gang ». Ces pratiques sexuelles ont parfois lieu à l’école même, comme dans les toilettes, durant les classes et après les heures de cours.

En plus, le phénomène des « fuck friend » fait maintenant partie du quotidien de plusieurs jeunes. D’ailleurs, un magasine Web écrit que cette expérience n’est pas entièrement négative et peut apporter une certaine expérience humaine.

Bref, ce phénomène laisse plusieurs adultes et enseignants démunis. Ce qu’il faut faire ? Les sensibiliser. Comment ? S’ouvrir aux jeunes en leur parlant et en les encourageant à se confier aux adultes. Ils sont réellement victimes de situations déplaisantes !

Résumé du texte d’Audrey Miller


mardi, juin 15, 2004

Denis la petite peste

Des parents de l’école des Belles-Rives (Sainte-Rose) de Gatineau se sont plaints au TVA de 18 heures qu’un élève dans la classe de leur enfant de 5e année est une vraie peste. En plus d’avoir des comportements perturbateurs, il nuit carrément à l’apprentissage des autres élèves de sa classe. Les parents interviewés admettent que les comportements de leur enfant ont changé : ils sont moins patients, ne veulent plus aller à l’école et voient leurs résultats scolaires dépérirent.

Nous sommes rendus au mois de juin et Denis la malice fait encore parti de la classe. J’aimerais ajouter que la commission scolaire ne s’en est jamais mêlé (c’est ce qui a été raconté) et que les parents de l’enfant en question sont avocats. Serait-ce pour cette raison que tout le monde se tait de peur d’être confronté à des avocats ? Trouvez l’erreur !

Marie-Claude, journaliste d’enquête


lundi, juin 14, 2004

Osez faire la différence !



Le ministère de l’éducation est préoccupé par le manque d’engagement des parents dans les écoles. Nous aussi…les profs ! D’ailleurs, 30 % d’entre eux n’aident pas leurs enfants à faire leur devoir. En plus, dans certains milieux, plus de 70 % des parents n’assistent pas aux réunions de l’école.

Si les parents ne veulent plus investir du temps dans le cheminement scolaire de leur enfant, qui le fera ? Sûrement pas le voisin d’en face.

C’est à ce moment que le type d’organisation de l’école a plus d’influence sur la réussite scolaire de l’enfant que l’implication des parents.

Alors, comment organiser une école afin que chaque enfant puisse s’épanouir et devenir compétent ?

Pour qu’une école soit à la hauteur, elle se doit d’avoir une bonne ambiance, un directeur qui possède un excellent leadership et des élèves qui parlent en bien des enseignants.

Pour ce faire ? Pas compliqué. Osez travailler en étroite collaboration avec l’équipe-école, avoir une meilleure ouverture d’esprit, organiser des projets motivants et enrichissants, intégrer le système de coopération dans votre classe et, surtout, arriver à ce que votre école ne soit pas seulement un lieu d’apprentissage de la vie mais bien qu’elle soit la vie !

Marie-Claude, enseignante au primaire