Éducation à la sexualité
J'ai assisté aujourd'hui à une conférence sur l'éducation à la sexualité en compagnie de Mme Francine Duquet, sexologue à l'UQAM.Cette formation avait pour but de sensibiliser les enseignantes du primaire à la réalité des jeunes face à la sexualité. Les enfants vivent réellement des expériences sexuelles étonnantes, et ce, de plus en plus jeunes. «Il y a une pression constante qui vient de partout : la pub, l'industrie musicale, les vidéoclips, la mode, les magazines. Nous sommes en train de renvoyer aux petites filles, aux gamines, un discours qui les "adolescentise". Et la responsabilité ne revient pas à ces jeunes mais aux adultes !»
Beaucoup d’adultes ne se rendent pas compte de ce que vivent présentement les jeunes face à la sexualité. Réforme scolaire ou pas, il était temps de renouveler notre façon d’aborder l’éducation à la sexualité et de questionner nos façons de faire, croit Francine Duquet, qui parle de l’hypersexualisation dans laquelle baignent nombre d’entre eux. Sceptiques ?
Elle donne l’exemple de cette jeune fille de 15 ans qui, voulant déclarer sa flamme à un garçon de 17 ans, a choisi de se filmer en train de se déshabiller puis de se masturber. Expédiées à l’adolescent, les images ont eu vite fait de faire le tour des copains, entraînant des conséquences catastrophiques pour l’adolescente, qui a fait une dépression et a dû changer d’école. « La fille n’avait pas encore parlé au gars. Comment se fait-il qu’elle ait choisi de faire ça, plutôt par exemple que d’aller le voir jouer au hockey, ou de s’intéresser à ce qu’il faisait ? » demande la spécialiste. Il n’y a aucun doute selon elle, le contexte actuel nécessite que l’on dépasse les simples sujets de la puberté et des abus au primaire et des MTS ou de la violence dans les relations amoureuses au secondaire.
Reste à voir qui relèvera le défi.
ArticleA (Parler de sexe à l'école)
ArticleB (L'Éducation à la sexualité)
ArticleC (L’éducation à la sexualité dans le contexte de la réforme de l’éducation)
Je demeure dans un quartier résidentiel. Évidemment, je constate à quel point les voisins sont maniaques de leur pelouse. Vous avez déjà contemplé les vôtres derrière leur tondeuse ? Ils poussent leur machine comme un automate. Ils suent, sont en bédaines (de bière pous la plupart), vont au bout de leur terrain et recommencent. C’est leur exercice de la semaine ! hihi ! Or, l’Amérique du Nord totalise environ 65 millions d’hectares de pelouses cultivées, soit plus que la superficie occupée par toute autre culture, y compris celles du blé, du maïs ou du tabac. Les Américains dépensent annuellement 750 millions de dollars en semence de gazon et plus de 25 milliards en produits d’entretien des pelouses et jardins, ce qui fait de l’industrie de l’aménagement et des articles de jardins un secteur économique en pleine croissance. Ces chiffres témoignent de l’obsession dont la pelouse est devenue l’objet en Amérique du Nord.
